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La légende de Orfeu
Né au milieu du XXème siècle, c'est une sorte de résurrection que connaît ce mythique label. Débuté avec un enregistrement du poète Miguel Torga, le catalogue se sera construit d’œuvres des plus grands noms de la musique et de la poésie portugaise: José Afonso, Adriano Correia de Oliveira, Fausto, Sophia de Mello Breyner ou Aquilino Ribeiro. Aujourd'hui âgé de 77 ans, le fondateur de Orfeu revient sur l'histoire du label, explique son importance sur la vie sociale et politique portugaise et trace les lignes du futur du label.  Le texte suivant est une traduction libre d'un article de Mario Lopes paru dans le supplément culturel Ipsilon le 04/08/2011 (édition chaque vendredi avec Publico). Le lien du texte original est disponible à la fin de ce texte.

Un jeune homme de 18 ans se met en route, direction Miramar, Vila Nova de Gaia, pour parler avec un seigneur de la poésie, également connu pour sa réserve et son caractère difficile. Le jeune homme ne se laisse pas intimider  Il frappe à la porte, explique le pourquoi de sa venue. Je veux vous enregistrer clamant vos propres poèmes. Le plus compliqué des poètes, Miguel Torga, le reçoit et l'écoute. "Les poètes sont souvent mal interprétés par les diseurs car ils l'interprétation théâtrale qu'ils en font fait perdre le côté intimiste des poèmes" explique le jeune homme. Il lui montre des disques de Jean Cocteau pour appuyer son argumentation. Le jeune homme quitte la maison de Miramar avec une récompense de poids. Tout juste monté, le label fera de cet enregistrement sa première édition. "Quand nous avons crée la section disques, j'ai naturellement commencé par le plus dur. C'est bien ainsi qu'il faut faire, non?" lance Arnaldo Trindade, jeune homme âgé aujourd'hui de 77 ans.

Ce fût donc d'abord Miguel Torga. "Et comme qui avait Miguel Torga avait tous les autres", ce furent José Régio, Eugénio de Andrade, Sophia de Mello Breyner, Jaime Cortesão, Aquilino Ribeiro ou Ferreira de Castro qui rejoignirent Orfeu. Ce fût enfin un artiste orphelin, censuré par les radios, les labels et bien sûr l'état, un artiste en quête d'une maison où éditer ses disques: José Afonso. "Il était si merveilleux, politisé certes, mais si intelligent" qu'Arnaldo Trindade n'a pas hésité. En 1968, José Afonso enregistre son premier album chez Orfeu. "Et qui avait José Afonso avait tout". C'est chez Orfeu que José Afonso a enregistré la majeur partie de sa discographie. C'est chez Orfeu que Adriano Correia de Oliveira a sorti tous es disques. C'est encore chez Orfeu que Vitorino a été entendu pour la première fois, que les Pano Cru et Campolide de Sérgio Godinho sont sortis, tout comme le Blackground de Duo Ouro Negro. 

Le premier chapitre de Orfeu s'écoule des années 50 aux années 80. Les premières lignes du second chapitres datent de 2010, de nouveaux disques rejoignent les bacs. De cette entretien avec Arnaldo Trindade, c'est à travers le premier chapitre que se fera ce voyage. 



Voir plus loin 

Fils d'un négociant en électroménager solidement implanté au cœur de Porto, Arnaldo Trindade  grandira dans une ambiance particulière. A la fin des années 50, la période post-guerre et l'esprit anticonformiste donnent naissance à toute une phase de renouveau artistique. C'est ainsi qu'est crée le Cineclube de Porto où Arnaldo Trindade découvrira différents courants cinématographiques comme le néo-réaliste italien et le romantisme français. Le Théâtre Expérimental de Porto, dont Arnaldo Trindade sera l'un des fondateurs, est également crée. Il y a encore l'école des Beaux-Arts dont un membre, Isolino Vaz, travaillera chez Orfeu. Arnaldo Trindade était au milieu de tout ça. "Chaque lundi, j'allais dîner au Escondidinho avec  Manoel de Oliveira, José Régio, Alberto Serpa, António Lopes Ribeiro", dit-il. C’était des cercles de réflexions organisés par le directeur du journal "O Primeiro de Janeiro", Manuel Pinto de Azevedo, "où l'on discutait de tout": les arts, la politique, la vie. "Tous étaient contre le régime politique en place", assure-t-il. "Je pense que personne à l'époque ne supportait vraiment le régime. Franchement, avec l'esprit créatif et rénovateur qui se développait, qui voulait paraître rétrograde?" Certainement pas Arnaldo Trindade.

Lui qui passait un mois de vacances par an aux États-Unis, qui connaissait Londres et Paris, qui avait vu beaucoup de choses. "Le grand avantage d'avoir vécu au Portugal c'est que l'on pouvait voir les bons et les mauvais côtés du futur." Quand son père décède, Arnaldo Trindade abandonne les études et reprend l'entreprise familiale. Il commence également à appliquer le futur qui lui avait été montré. Nous sommes dans le Portugal des années 50. 

Il enregistre les artistes de jazz qui habitent Porto et les artistes majeurs de passage pour des concerts à Porto. Ces enregistrements se font avec la meilleure technologie de l'époque et il embauche des designers pour réaliser les pochettes des disques. Il a déjà une certaine vision du commerce. Ainsi et pour augmenter les ventes il commandera des milliers de platines vinyles en France puis mettra une promotion en place: pour dix enregistrements achetés, la platine était offerte. Il a le "sentiment d'avoir une mission" à accomplir: "nous avions le magasin d'électroménagers et avions les reins solides financièrement. Orfeu était mon passion. On a réussit grâce à notre passion, car commercialement il n'y avait aucune logique à tout ça". C'est cette passion qui attirera les meilleurs.

Arnaldo Trindade emmènera Miguel Torga aux premiers studios d'enregistrement de Orfeu. Dans une des cabines du magasin d'électroménager, bien après minuit pour éviter les bruits de la rue, l'auteur de Bichos lira Ode à Poésia. A l'écoute de sa propre voix, le poète a été submergé d'une telle émotion que sa femme, Andrée Cabrée, a du le réanimer avec une injection de coramine glucose.

Après les poètes, les musiciens de jazz et la scène musicale de Porto, Arnaldo Trindade élargit sa palette en obtenant des contrats de distribution avec, par exemple, les anglais de Pye Records,  Tamla Motown ou la française Vogue, ce qui lui permettra de faire jouer Françoise Hardy à Porto.

 Esprit de famille 

La relation entre Orfeu et la musique portugaise prend ses contours définitifs quand les guitaristes António Portugal, personnage influent dans la rénovation de la chanson de Coimbra, et Rui Pato, qui accompagnera José Afonso à ses débuts, informent Arnaldo Trindade de l'existence d'un chanteur incroyable qui débute à Coimbra. "La rencontre avec Adriano Correia de Oliveira fut un moment capital", confie-t-il. Avec le chanteur de Trova do vento que passa, qui jusqu'à sa mort à 40 ans aura enregistré tous ses disques sur le label, c'est tout une génération d'artistes qui allaient profondément rénover la musique portugaise tout en s'affirmant comme la voix de la résistance au fascisme. Adriano amenait avec lui José Niza qui deviendra une pièce angulaire du label  aux côtés de José Calvário, musicien, producteur et compositeur. C'est à cette même période que José Afonso a frappé à la porte. 


Orfeu s'est ensuite diversifié et, pour continuer à avancer, s'est assuré un confort économique avec des disques de groupes plus "populaires mais sans donner dans le populaire de basse qualité". Ces sorties lui permettront d'élargir son public. Parallèlement, Arnaldo Trindade organise en 1969 la première convention sur l'industrie du disque au Portugal. Cet événement attirera à Ofir la revue Billboard et des professionnels ou groupes du monde entier comme les Status Quo ou les Long John Baldry, groupe dans lequel jouait un pianiste aujourd'hui connu sous le nom d'Elton John. 

Arnaldo Trindade dirigeait le label avec discipline tout en conservant un esprit familial et une bonne dose d'improvisation et d'excentricité. En 1967 et après la victoire de Sandie Shaw à l'Eurovision, une caravane de six voitures emmenée par Arnaldo Trindade rejoint Paris, charge les coffres avec les EP de la chanteuse et revient les vendre au Portugal avant même que Valentim de Carvalho n'en ai dans ses magasins. 

Révolution en route 

José Afonso, Adriano Correia de Oliveira et beaucoup d'autres artistes du label défendaient la gauche révolutionnaire. Arnaldo Trindade, lui, défendait un "modèle démocratique à l'américaine"  qu'il avoue aujourd’hui "avoir du mal à définir". Quoi qu'il en soit, ils étaient tous du même côté. "Il était nécessaire d'aller de l'avant pour réussir à changer le système, pour concrétiser cette utopie que nous défendions, d'une société plus égalitaire. Notre politique était l'utopie". 

Arnaldo Trindade, en tant qu'éditeur et responsable des éditions aux yeux de la PIDE, assumait ses responsabilités sans aucuns problèmes. Et pour cause, bien que dans "certaines situations plus délicates" il ait eu à cacher certains disques sous le lit de ses enfants, "l'unique disque interdit" qu'il possédait était "Je t'aime, moi non plus", de Serge Gainsbourg et Jane Birkin (ce disque lui sera retiré par un officiel de la PIDE, lequel lui réservera trois ou quatre disques pour lui-même.

Était-ce une utopie? Affirmatif. Arnaldo Trindade ne regardait pas aux dépenses. José Afonso et Adriano Correia de Oliveira bénéficiait d'un généreux salaire mensuel, avec pour seule obligation d'enregistrer un disque dans les délais convenus. Les artistes souhaitaient ce qu'il y avait de mieux et c'est ce que Orfeu leur offrait. "A un moment, nous avions José Afonso au Château d'Herouville (dans les Strawberry Studios, où avaient également enregistrés les Rolling Stones) avec José Mário Branco à la production, nous avions Adriano Correia de Oliveira à Londres chez Pye Records et José Cid chez Vogue à Paris".


Cantigas do Maio (album mythique de José Afonso sorti en 1971, sur lequel figurent Grândola Vila Morena ou Canto da Primavera) a coûté un million d'escudos à l'époque. "Mais c'est le meilleur disque portugais de tous les temps" dit-il fièrement. Et, bien entendu, c'est le plus important pour lui. 

Quand il s'apprêtait à sortir Operário Em Construção, LP de 1972 sur lequel Mário Viegas, accompagné de José Calvário (compositeur résidant de Orfeu), José Luís Tinoco et José Niza, interprète des poèmes de Vinicius de Moraes, Bertold Brecht ou Manuel Alegre, plusieurs de ses amis lui ont dit qu'il "était fou" et que c'était une imprudence (la révolution n'était pas encore arrivée). "Mais pourquoi ne pas enregistrer? C'est si beau" a-t-il répondu. Il a donc enregistré, et édité. 

 

Deux ans plus tard, le 25 avril sera annoncé par E Depois do Adeus et Grândola Vila Morena. Curieuse coïncidence: ce sont deux enregistrements de Orfeu.

Dans l'histoire du label, en plus de ce qui a été précédemment cité, on retrouve l'album de José Cid  10.000 Anos Entre Vénus e Marte considéré comme l'un des plus grands albums de rock progressif de tous les temps, des chansons victorieuses des Festivals de la Chanson (grand concours annuel où était élue la chanson de l'année et par lequel sont passés une grande partie des artistes populaires portugais) comme E Depois do Adeus ou Festa da Vida de Carlos Mendes, Madrugada de Duarte Mendes. Reste toute une histoire à découvrir, celle des poètes, qui aura été le premier amour de Arnaldo Trindade.  


Il n'eut aucune rancœur lorsqu'il conclut le premier chapitre de cette aventure, aucun manque. Il affirme ne posséder aucun disque du label auquel il a consacré trente ans de sa vie. Il a en revanche beaucoup de livres et des dédicaces "Arnaldo Trindade, à qui tant je dois tant de poésie" signé Ary dos Santos et "Avec adversité, mas aussi avec admiration" de José Afonso. 

Ce qui l’intéresse se sont les mémoires et les transmettre à qui en voudra. "La plus grande fierté et d'avoir réussit à faire" dit-il. "Tout ce qui apparaît, disparaît, et nous avons disparu au zénith" 

Et aujourd’hui il renaît

L'annonce a été faite fin 2010: Orfeu revient. Orfeu, tout le monde se souvient du logo sur les albums des José Afonso. C'est précisément là que le label renaît d'ailleurs. Le 2 août 2009, l'auteur de Os Vampiros aurait fêté 80 ans et Movieplay avait proposé à Pedro Passos de mettre en route une compilation en hommage à l'artiste disparu. Le projet a manqué de temps et est resté à une phase de réflexion. Une autre réflexion s'est jointe à la première: pourquoi ne pas relancer Orfeu?


La réflexion s'est transformé en réalité avec la sortie de REintervenção, l'album hommage, et Onde mora o mundo de JP Simões et Afonso Pais. Il y eut ensuite les rééditions de Operário em Construção/País de Abril de Mário Viegas puis Confidencial/Proibição de Voltar à Direita de l'humoriste Mena Matos. Ces premiers lancements révèlent la stratégie du nouvel Orfeu: un juste mélange de nouvelles éditions et la récupération de l'héritage soit par des rééditions en CD ou par la sortie de matériel inédit. Il y ainsi un projet d'album avec une collection de poèmes récités par leurs propres auteurs, qui constitue une grande partie des inédits Orfeu. 


Depuis la stratégie s'est confirmée avec les sorties de disques récents comme Heavy Mental de Vitor Rua, Mais Um Dia de Pedro Esteves, First Falls de Filipe Raposo Trio et les rééditions de Antologia da Mulher Poeta Portuguesa par Eunice Munoz et de toute la discographie de José Afonso en CD. Autres rééditions prévues, le tout premier album du label Miguel Torga por Miguel Torga (cla musique de Filipe Raposo), les quatre premiers albums de Vitorino et Por Quem Sempre Combateu de José Manuel Osorio.

Orfeu est mort. Vive Orfeu!

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Nouvel album de Cuca Roseta prévu pour le 6 mai



'Raiz' est le titre du nouvel album de la fadiste Cuca Roseta, qui succède à son premier album qui a atteint ce mois-ci la barre des 10000 ventes synonyme de disque d’or.

Prévu pour le 6 mai, le deuxième album de Cuca Roseta a été produit par Mário Barreiro et coproduit par la fadiste et a pour particularité d’inclure dans sa majorité des fados écrits et composés par la chanteuse. Entre autre curiosité, on retrouve à l'écriture d'un des titres le chef cuisinier José Avillez.

Cuca Roseta a lancé son premier album en mars 2011. Cet album homonyme avait été produit par le célèbre et multi platiné producteur argentin Gustavo Santaolalla et comprenait, en plus des classiques tels que "Rua do Capelão", "Lisboa a Namorar" ou "Porque Voltas De Que Lei", les titres – déjà signés par Cuca - "Nos Teus Braços" ou "Quem és tu Afinal".


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The Gift à Paris

© Shervin Laivnez

L'information est tombée hier. Le groupe The Gift sera à Paris pour deux dates à la fin du mois de mars.
Le groupe l'a annoncé sur Facebook. Ils sont de retour à Paris dans le cadre du Festival ECU – European Independant Film Festival. Ce festival annuel dédié au cinéma indépendant se déroulera du 29 au 31 mars 2013 à Paris. Le Portugal sera représenté par 2 courts métrages en compétition : Xico+Xana de Francisco Morgado et Falha do Sistema de José Miguel Moreira. The Gift se produira à l’After Party du festival au Sitatunga le 29 mars et dans les Voûtes Saint Paul le 30.

Le groupe The Gift qui revient d’Australie avant un passage au Brésil est actuellement en tournée au Portugal pour présenter leurs albums Explode et Primavera (sortis à un an d’intervalle), deux albums d’univers opposés, l’un pop-rock, lumineux et énergique, l’autre plus minimaliste et sombre basé essentiellement sur le piano de Nuno Gonçalves et la voix de Sonia Tavares.

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Sérgio Godinho reçoit le Prix Rambaldi


Sérgio Godinho s'est produit en concert vendredi dernier au Festival Barnasantys à Barcelone. Pour ce concert spécial, il a partagé la scène avec la chanteuse et compositrice catalane Marina Rossell. C'est à cette occasion qu'il a reçu par l'association culturelle Cosi di Amilcare le Prix Rambaldi, qui “récompense la riche et vaste carrière” du musicien, débutée en 1971 avec l'album “Os Sobreviventes”, après avoir intégré le casting de “Hair” à Paris, et la compagnie The Living Theatre.

Le dernier album de Sérgio Godinho, "Mútuo Consentimento", est sorti en 2011.


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Semaine pleine pour Deolinda



Tout se passe comme prévu pour Deolinda. Le jour de sa sortie, Universal Music a annoncé que leur troisième album, Mundo Pequenino, avait atteint 10.000 ventes synonyme de disque d'or. Le groupe a également déclaré que la sortie internationale était prévue pour le troisième trimestre de 2013 et serait accompagné d'une tournée (et un passage par la France quasiment certain). Enfin, ils ont appris en début de semaine que leur précédent album "Dois Selos e um Carimbo" avait gagné le prix José Afonso. Une semaine pleine, donc pour Deolinda.

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Nouveau clip de Muse réalisé par deux étudiants portugais



Inês Freitas et Miguel Mendes ont remportés le concours lancé par Muse. Le groupe avait proposé à ses fans de réaliser un clip pour le titre Animals, extrait de leur dernier album. Ces derniers jours, le groupe avait annoncé les cinq vidéos présélectionnées, provenant donc du Portugal, de France, Pologne, Angleterre et Espagne. Ce sont finalement les deux étudiants de l'Institut Polytechnique de Portalegre qui ont remportés le concours. 

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Melech Mechaya nominé aux Independent Music Awards 2012


Probablement unique groupe jouant un répertoire exclusivement klezmer au Portugal, Melech Mechaya est un quintette de jeunes musiciens plein de fougue. Leur nouvel album "Aqui Em Baixo Tudo É Simples" (ou uniquement "Melech Mechaya" dans sa version internationale) a été nominé aux Independent Music Awards 2012 dans la catégorie meilleur album instrumental.

Basés aux Etats-Unis, ces prix sont décernés chaque année depuis 2001. Des noms prestigieux comme Tom Waits, Suzanne Vega, Ziggy Marley, entre autres, font partie du jury. Dans la liste des anciens lauréats et nominés figurent des artistes tels que Joan As Police Woman, Lee "Scratch" Perry ou Melissa Auf Der Maur (ex-Smashing Pumpkins).

Cette nomination intervient à un moment où la carrière internationale du groupe de Lisbonne prend un nouvel envol. Après être passés par l’Espagne, la Croatie, le Brésil et le Cap-Vert, les Melech Mechaya ont déjà des concerts prévus pour la Belgique, l’Autriche, l’Espagne et la Suède où ils joueront fin mai.

En espérant pouvoir bientôt les retrouver en France, découvrez le nouveau single de l’album "Aqui Em Baixo Tudo É Simples", «Gare No Oriente» lancé en février dernier, où l'on retrouve à la voix la chanteuse de fado Mísia.


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Deuxième extrait pour MGDRV


Deuxième extrait et deuxième réussit pour l'une des promesses de 2013. Le groupe MGDRV (prononcé Megadrive) vient de lancer Megacap. Le mystère plane toujours autour de l'identité de membres du groupe même si une écoute attentive du titre répond à quelques doutes... La vidéo suit dans les jours qui viennent et vous pourrez la découvrir sur le Facebook de Ovo.

 
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Le Buraka Som Sistema prépare son retour


Tempête tropicale en vue! Après avoir révolutionné le kuduro en lui apportant, avec le succès que l'on sait, une touche d'électronique, Buraka Som Sistema s'attaque cette fois au zouk. Lancé aujourd’hui en téléchargement gratuit, Zouk Flute est la pièce fondatrice de ce que le groupe lisboète a surnommé le Zouk Bass. Ils définissent eux-mêmes ce courant musical comme un nouvel hybride né de la fusion du rythme antillais du zouk – et de son cousin lusophone kizomba – avec les styles chargés de grave de l’underground londonien. Le Buraka Som Sistema tente donc de répéter la formule qui avait si bien marché avec le kuduro angolais: apporter une grosse touche d'électronique à une musique chaude et atteindre le plus large public possible. Pari réussi ? A vous d’en juger en découvrant ce premier extrait.

 
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Les Dead Combo vont lancer un livre pour enfants

© Rita Carmo

Les musiciens Tó Trips et Pedro Gonçalves des Dead Combo vont lancer à la fin de l'année, un livre pour enfant intitulé «A Cidade da Tristeza Profunda» (en français, La ville de la Profonde Tristesse), qui “est une métaphore de la façon dont la musique peut transformer la vie des gens”. Ecrit par Pedro Gonçalves, avec une couverture signée par Tó Trips, l'histoire est basée sur les 2 personnages – un gangster et un croque mort-, qui ont personnifiées la musique instrumentale des Dead Combo ces dix dernières années.

«Ce sont deux personnages qui vont un peu partout pour jouer. Et puis ils arrivent dans une ville, qui est la ville de la profonde tristesse, car c'est une ville qui est très triste, ils commencent à jouer et les gens deviennent heureux », a expliqué l'auteur de l'histoire, Pedro Gonçalves. Même si les enfants “ne sont pas très nombreux" parmis les fans de Dead Combo, les auteurs de «A Cidade da Tristeza Profunda» ont expliqué que l'idée du livre est née suite “à  une invitation faite il y a de nombreuses années” pour participer à une compilation de contes pour enfants, avec d'autres auteurs et personnalités, dont les ventes étaient reversées à une cause humanitaire. “Au fil des ans, l'histoire a grandi et est née l'idée de faire un livre pour enfants”, a ajouté Pedro Gonçalves.

Le livre sera édité au troisième trimestre. En avril débuteront les commémorations des 10 ans de carrière avec le lancement de la BD autobiographique éditée par Chiado Editora et le concert des 10 ans au Théâtre São Luiz à Lisbonne. Après l'été sortira un livre sur l'histoire du groupe, qui incluera photographies, posters et textes.

Rappelons que les Dead Combo seront de retour en France le 12 avril à Bobigny dans le cadre du festival Banlieues Bleues. 
Source : Lusa

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Deolinda - Mundo Pequenino
2013 - Universal


Le meilleur de ce que la musique portugaise a de meilleur est à l'intérieur. Troisième album et troisième réussite pour Deolinda. Le groupe a beaucoup voyagé dans ce vaste monde, en a tiré l'essence et l'a concentré sur treize titres: le résultat est ce tout petit monde.

Elle est loin la Deolinda qui chantait dans les maisons de Fado pour gagner sa vie, aujourd'hui elle monte sur les scènes de Paris, Ljubljana, Johannesburg ou Istanbul. A-t-elle changé pour autant? Non. Deolinda habite toujours son quartier populaire, prend les transports en commun et subit les phénomènes de la crise. Loin de se morfondre, elle se bat et construit son monde. Un monde solidement enraciné dans Lisbonne mais avec des branches qui s'étendent d'un bout à l'autre de la planète. Il y a António Variações dans Doidos et un doux portrait du Portugal d'aujourd'hui sur Gente Torta. Mais il y a du Beirut sur Concordância, du parfum viennois sur Semáforo da João XXI et de l'Italie dans Não Ouviste Nada (sur lequel participe António Zambujo). Il y a tout un monde, si vaste de si petit, dans cette musique, si petite et pourtant si grande.

Comme à chaque album, le groupe apporte quelque chose de nouveau à la musique portugaise, élargissant des routes sur lesquelles cheminent Márcia, Samuel Úria, Luísa Sobral ou Miguel Araújo… Le meilleur de ce que la musique portugaise a de meilleur est à l'intérieur.




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Melissa Oliveira - In My Garden
2011 - Edition d'auteur

Attention future grande! Ce premier album est à l'image du parcours de la chanteuse: un voyage à travers différents pays et univers musicaux, des rues de Porto à la samba de Rio de Janeiro, du blues du Mississippi aux clubs de jazz de New-York. Découverte d'une nouvelle promesse du jazz portugais.

Née en Australie, Melissa Oliveira rejoint le Portugal à treize ans. Le talent démontré à l'ESMAE (école de musique de Porto) lui permet de décrocher une bourse qui lui ouvre les portes de la prestigieuse Berklee College of Music de Boston (où ont étudié Miles Davis, Brad Mehldau, Quincy Jones ou Diana Krall). Elle se découvre une passion pour l'écriture et la composition,  travaille sa voix et revisite des classiques de Horace Silver ou Wayne Shorter. L'album qu'elle réalise pendant ce séjour porte merveilleusement bien son nom. Les dix titres de In My Garden sont autant de fleurs, chacune avec sa forme, sa couleur et son parfum, qui composent un jardin où l'auditeur aimera se promener. Plusieurs visites permettront même de s'y perdre pour mieux le redécouvrir... 

Depuis, Melissa Oliveira est rentré en Europe poursuivre l'étude du jazz au Royal Conservatory of the Hague, Pays-Bas. Souhaitons que les rencontres qu'elle y fait lui permettront de donner une suite à In My Gardens. Ce très bon premier album confirme en tout cas la très bonne santé du jazz portugais et l'existence d'une nouvelle génération, très talentueuse, dont font également partie Sara Serpa, Tiago Sousa, Julio Resende ou Marta Hugon... pour ne citer qu'eux. 



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Best-Of de Camané prévu pour le 29 avril


Camané, l'une des plus grandes voix du fado, vient d'annoncer la sortie le 29 avril d'un nouvel album intitulé “O Melhor | 1995-2013’. Cet opus reunira les grands classiques de sa carrière depuis le lancement de son premier album en 1995 “Uma Noite De Fados”, jusqu'au plus récent “Do Amor E Dos Dias” de 2010. “O Melhor | 1995-2013’ offrira également quelques inédits.

Le premier single, que l'on pourra découvrir début avril, est un titre inédit de Camané “Ai Margarida” composé par Mário Laginha avec un poème de Álvaro de Campos.

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Moullinex - Flora
2012 - Gomma

Luís Clara-Gomes a déjà un joli CV derrère lui: responsable du label qui monte Discotexas, remixes pour Sebastien Tellier, Two Doors Cinema Club ou Cut Copy et, naturellement, dj globe-trotter partageant sa vie entre Berlin et Lisbonne. Luís Clara-Gomes c'est aussi Moullinex qui, après quelques EP très remarqués, sort enfin son premier album Flora. 

Flora est à mi-chemin entre les Italiens do it Better et le collectif parisien Kitsuné, soit un juste mélange de nappes de synthés, de riffs de guitares et de basses profondes. Ces deux ingrédients auraient pu amener à un disque difforme ou irrégulier mais il n'en est rien: Flora est cohérent du début à la fin et l'on ne retrouve pas ce défaut souvent présent dans les albums d'électronique dansante. Parmi les meilleurs titres, Darkest Night (avec Iwona Skwarek, de Rebeka, à la voix) nous offre un retour aux soirées disco des années 70/80, la portugaise Da Chick prolonge ce séjour dans le passé sur le très funky Hypnotize avant que la terrible Peaches n'achève l'auditeur avec une reprise du Maniac d'Irene Cara. 

Avec ce Flora, Moullinex justifie sa place parmi les principaux noms de la nu-disco que sont Aeroplane ou Lindstrom. Décomplexés et résolument portés vers l'international, Moullinex et sa troupe Discotexas ont de beaux jours devant eux...

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Traditionnelle fête des Saints Populaires à Créteil

C'est encore une fois une belle affiche que propose Radio Alfa à l'occasion de sa traditionnelle fête des Saints Populaires, cette année encore organisée sur la base de loisirs de Créteil. Parmi les artistes annoncés se trouvent Ana Moura et José Cid, deux artistes auxquels Ovo a consacré plusieurs lignes. Le chanteur et bassiste des Xutos & Pontapés Tim, le rappeur Boss Ac et la Cap-Verdienne Lura complètent l'affiche. 


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Festival "Un monde... des cultures" : A descoberta !

La ville de St Gratien dans le Val d'Oise consacre la cinquième édition du festival « Un monde… des cultures » à la découverte des cultures d’expression portugaise à travers concerts, expositions, déambulations, films, rencontres, ateliers et animations. 

Maîtres des mers aux XIVème et XVème siècles, les navigateurs portugais ouvrent des routes et font escale sur les cinq continents. Dans leur sillage, des comptoirs s’installent, explorateurs et migrants esquissant la géographie d’un « monde lusophone » à venir. Cinq siècles plus tard, le portugais est l’une des langues les plus parlées dans le monde : langue maternelle au Portugal et au Brésil, langue officielle et parlée au Cap Vert, en Angola, en Guinée-Bissau, au Mozambique, à Sao-Tomé et Principe, au Timor Oriental et dans la province chinoise de Macao. Autant de pays qui, bien qu’ayant leur histoire et leur identité propres, ont en partie des destins liés sous l’effet de la colonisation, des mouvements d’immigration croisés, de la coopération, des échanges, des influences et entre lesquels se sont tissés des liens culturels, allant du folklore entretenu ou transmis aux métissages les plus créatifs. 

Les grands moments de A Descoberta seront les concerts d'ouverture et de clôture du festival avec Antonio Zambujo au Théatre Jean Maris le 4 juin (gratuit sur réservation) et Bonga sur la Place de la Poste le 8 juin (gratuit également).  

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Emmy Curl – Origins
2012 Ed. Auteur

Emmy Curl n’a que 22 ans et pourtant tout un univers autour d’elle, qu’elle aime à créer, qu’elle aime à rêver. Après "Birds Among The Line", elle vient de sortir un nouvel EP contenant 6 titres et à télécharger ici.

Emmy Curl, de son vrai nom Catarina Miranda, est née en 1990 dans le nord du Portugal, et a grandi entourée de musique, de peinture, de lecture ou encore de photographie. Dès 15 ans, elle commence à produire elle-même ses chansons dans les studios de son père. En 2010 elle lance son premier EP sur la plateforme Optimus Discos, "Birds Among The Lines", et fait ainsi découvrir aux portugais sa folk atmosphérique et poétique.

Entre acoustique et électronique, elle nous promène avec "Origins" dans des chemins sinueux où sa voix nous rassure, nous protège et nous enveloppe. Emmy est envoûtante comme la région d’où elle vient, Trás-os-Montes. Elle nous offre une musique délicate et romantique, parfois amère qu’elle même définit comme "dream pop". Pour ce deuxième EP, elle s’est entourée d’André Tentúgal du groupe We Trust (celui qui l'a poussée à faire de la musique) sur le titre "Stream" et d’Eurico Amorim (clavier des Supernada), qui aide Emmy et João André (aussi des We Trust) a trouver les meilleurs arrangements pour les six titres de "Origins". On n’a pas non plus de peine à retrouver les influences qu’elle assume par ailleurs : des touches de Andrew Birds, Little Dragon, Zero 7 ou encore José Gonzaléz.

En interview, elle aime à dire qu’elle veut expérimenter de nouvelles formes de composition pour "ne pas peindre toujours de la même couleur." On attend avec impatience ses nouvelles peintures. En effet, elle confirme avec "Origins" être une des artistes portugaises à suivre de très près dans les années à venir. 

Elle rêve Emmy, elle rêve et on a envie de rêver avec elle.

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Orelha Negra bientôt en France!

L'organisation du festival vient tout juste de l'annoncer, Orelha Negra participera au prochain Europavox qui se tiendra du 23 au 25 mai prochain à Clermont-Ferrand. Le groupe, dont une nouvelle mixtape est annoncée pour fin mars, jouera ainsi sur la scène du Palais des Glaces le vendredi 24 mai aux côtés de Hathors, Swan Bride et Say Yes Dog. Parmi les premiers noms annoncés figurent également Vitalic, Amon Tobin, Lescop, Benjamin Biolay, Keny Arkana ou encore Rebeka, groupe polonais signé sur le Discotexas et dont la chanteuse Iwona Swarek a participé au dernier album de Moullinex!

Le festival Europavox en est déjà à sa huitième édition et proposera cette année encore le meilleure de la scène européenne avec plus d'une vingtaine de nationalités représentées. La programmation n'est pas définitive et espérons que l'affiche s'enrichira de noms portugais. Un passage par le site du festival est fortement recommandé. Sur celui-ci se trouvent des informations sur Rodrigo Leão, The Glockenwise, Gala Drop, Throes+The Shine ou encore Alex d'Alva Teixeira ainsi que la possibilité de découvrir ce que les voisins ont à offrir.


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Branko, membre fondateur des Buraka Som Sistema donne un nouvel aperçu de ses productions avec une mixtape prévue en avril...


Sur «Drums, Slums and Hums», on pourra notamment écouter Waves, en featuring avec Roses Gabor que l’on avait découvert sur (We Stay) Up All Night, extrait du dernier album du Buraka Som Sistema. Parmi les autres artistes annoncés sur la mixtape figurent Zebra Katz, Njena Reddd Foxxx, Okmalumkoolkat ou Dominique Young Unique .

Waves vient d'être mis en ligne sur le site de Pitchfork, mais vous pouvez également l'écouter et le télécharger gratuitement sur le lien ci-dessous.




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Avis à nos voisins allemands


Le festival Lusotronics se tiendra les 18 et 19 mai prochain à Berlin. C'est l'occasion de découvrir ce que les pays lusophones ont à offrir en terme de musiques électroniques. Parmi les nombreux groupes, artistes ou dj présents, citons le français Benjamin Lebrave, fondateur du label Akwaaba, Dama do Bling, la Lil Kim mozambicaine, Gato Preto, le projet luso-germano-ghanéo-mozambicain dont même Iggy Pop parle ou encore les brésiliens Bonde do Rolê, Gang do Eletro et Cibelle. Batida et sa vision XXième du siècle de la musique angolaise ainsi que Throes+The Shine et leur mix de rock et de kuduro seront les principaux représentants portugais. 

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Avalanche de nouveaux sons

Après Deolinda, Luisa Sobral, Marcia, JP Simões et en attendant MGDRV,  c'est autour de Miuda et d'Orelha Negra de dévoiler leurs nouveaux titres. 2013 s'annonce un très bon cru tant les annonces de nouveaux et, à priori, bons disques se succèdent. Dès mars, ce sont Deolinda avec Mundo Pequeno et Orelha Negra et une nouvelle mixtape qui arriveront. En avril, Luisa Sobral sortira There's a Flower in my Bedroom qui succèdera au très acclamé Cherry on my Cake. Les nouveaux albums de Marcia et JP Simões rejoindront, eux, les bacs dès le mois de mai. Sans date connue, citons encore Miuda ou la surprise MGDRV qui devraient sortir de belles choses avant la fin de l'année.

En attendant de mettre la main sur ces disques (quelques liens sur le blog vous redirigeront vers des magasins de ventes en ligne portugais), des nouveaux extraits viennent augmenter l'impatience. Ainsi, c'est un premier extrait de la mixtape de Orelha Negra, avec la participation de Monica Ferraz, et un Eu jogo ténis de Miuda qui viennent renforcer les playlists de ce début d'année!






Ils en Parlent




Ana Moura dans "Entrée Libre"



Pour ce nouvel album, Ana Moura souhaitait un répertoire de chansons écrites pour elle par des auteurs de sa propre génération, mais qui sont étrangers à l’univers du fado : Virgem Suta, Miguel Araújo, Luísa Sobral, Pedro Abrunhosa et Manuel Cruz entre autres. Le premier single extrait de l’album, Até ao Verão, est signé Márcia, chanson dans laquelle la voix d’Ana Moura ressemble étonnamment à celle de Lhasa de Sela.

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Tiago Pereira - Dêem-me duas velhinhas, eu dou-vos o universo
2013 - Optimus Discos

Dêem-me duas velhinhas, eu dou-vos o universo est le dernier projet du réalisateur Tiago Pereira. Habituellement derrière la caméra, il tient cette fois le micro en regroupant 26 titres de chansons traditionnelles, enregistrées du nord au sud du Portugal, en passant par les îles. 

Tiago Pereira poursuit ainsi le travail entamé avec son site A Música Portuguesa a Gostar dela Própria et continue la sauvegarde du patrimoine musical portugais. Celui qui défend qu'un peuple sans mémoire ne peut exister met ainsi à disposition toute une archive musicale destinée à être, dit-il retravailler, remixer afin de leur donner une nouvelle signification. "Donnez-moi deux petites vieilles, je vous donne l'univers" n'est pourtant pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, qu'un disque de "petites vieilles". La plupart du temps ce sont d'ailleurs des jeunes qui présentent de nouvelles versions de thèmes intemporels qu'ils se sont réappropriés en y apportant leurs touches personnelles. Sur le dernier titre, on entend ainsi deux femmes de vingt ans, Ecos Tradicionais, interprétant a capella un thème traditionnel accompagnées par le beat boxer Rudi Aleixo, version XXIème siècle du patrimoine musical portugais. 

Encore un travail remarquable de Tiago Pereira qui permet une nouvelle fois à la musique la plus traditionnelle de toucher tous les publics de tous les âges, rendant cette musique populaire à tous mais sans lui faire perdre son identité! 

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Petit avant-goût du nouvel album de JP Simões sur le site du Público

© Estelle Valente
Il est sans aucun doute l’un des meilleurs chanteurs/compositeurs portugais. Leader du groupe mythique de la fin des années 90, Belle Chase Hotel, JP Simões est également passé par les Pop Dell’Arte et a crée avec Sergio Costa, le groupe Quinteto Tati. Il est revenu récemment sur le devant de la scène médiatique grâce au succès du duo avec Márcia “A pele que há em mim (quando o dia entardeceu)”.

Après "1970" et "Boato", JP Simões lancera son nouvel album solo "Roma" au mois de mai. Quoi de mieux qu’un petit texte emphatique, écrit par l’auteur, pour présenter l’album : 
«"Roma" est le troisième album solo de JP Simões et est déjà considéré par bon nombre comme son meilleur disque, voyageant dans des territoires qui vont de l’Afro-Beat au Glam Rock, de la Samba au Jazz, reprenant et réinventant l’énergie et le lyrisme des groupes Belle Chase Hotel et Quinto Tati. Recommandé dans le monde entier.»

Mais avant la sortie très attendue de ce dernier, on a pu découvrir en exclusivité hier "No dia em que vi o meu bem", un des titres qui en fera partie sur le site du quotidien portugais Público. A écouter ici.

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