Throes + The Shine, dans la lignée frénétique de Buraka Som Sistema
Dans la lignée frénétique de Buraka Som Sistema, découvrez le “rockuduro”. Critique et écoute.
“Abana ! Abana ! Abana !” Traduit du portugais, comprenez quelque chose comme : “Secoue-toi ! Secoue-toi ! Secoue-toi !” Voilà ce qu’on peut entendre sur Dombolo, single du deuxième album de Throes + The Shine. Et c’est vrai qu’on n’avait pas été secoués comme ça depuis Buraka Som Sistema, groupe qui s’acharne à populariser le kuduro depuis dix ans bientôt.
Le kuduro, c’est une niche électronique née en Angola dans les années 90, et qui s’est vite propagée au Mozambique, au Cap-Vert, au Brésil… La singularité de ces Luso-Angolais, c’est de marier kuduro et rock en inventant pour l’occasion le rockuduro ! Mot qui, presque littéralement, veut dire “rock dur” en portugais.
Et c’est vrai que parfois, Mambos de outros tipos pète le crâne avec des grosses guitares bien débiles, pour juste après amadouer avec des arpèges tranquilles à la Vampire Weekend (ces derniers ne s’inspirent-ils d’ailleurs pas de la musique africaine ?).
Avec l’excellent label Lovers & Lollypops, Throes + The Shine contribue ainsi à exorciser un passé colonial douloureux en assumant pleinement ses différentes influences. Dans la danse et la transe, l’histoire se réinvente ici de la plus belle des manières : en musique, évidemment.
Dans la lignée frénétique de Buraka Som Sistema, découvrez le “rockuduro”. Critique et écoute.
“Abana ! Abana ! Abana !” Traduit du portugais, comprenez quelque chose comme : “Secoue-toi ! Secoue-toi ! Secoue-toi !” Voilà ce qu’on peut entendre sur Dombolo, single du deuxième album de Throes + The Shine. Et c’est vrai qu’on n’avait pas été secoués comme ça depuis Buraka Som Sistema, groupe qui s’acharne à populariser le kuduro depuis dix ans bientôt.
Le kuduro, c’est une niche électronique née en Angola dans les années 90, et qui s’est vite propagée au Mozambique, au Cap-Vert, au Brésil… La singularité de ces Luso-Angolais, c’est de marier kuduro et rock en inventant pour l’occasion le rockuduro ! Mot qui, presque littéralement, veut dire “rock dur” en portugais.
Et c’est vrai que parfois, Mambos de outros tipos pète le crâne avec des grosses guitares bien débiles, pour juste après amadouer avec des arpèges tranquilles à la Vampire Weekend (ces derniers ne s’inspirent-ils d’ailleurs pas de la musique africaine ?).
Avec l’excellent label Lovers & Lollypops, Throes + The Shine contribue ainsi à exorciser un passé colonial douloureux en assumant pleinement ses différentes influences. Dans la danse et la transe, l’histoire se réinvente ici de la plus belle des manières : en musique, évidemment.