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Batida à Paris!

Pour célébrer l'arrivée de la collection Diesel+Edun, une soirée de lancement est organisée à Paris ce dimanche 3 mars en collaboration avec Boiler Room. Batida sera de la partie et jouera aux côtés de Little Dragon, Baloji ou J Rocc du label Stones Throw. Le concept Boiler Room est innovant, il se compose de dj sets courts, d'un lieu nouveau à chaque soirée, d'un nombre d'entrée restreint (quelques centaines d'invités maximum) et, surtout, le tout est diffusé en direct sur Internet, sans coupure ni montage. 


Une vidéo de Batida a été postée dimanche dernier notre page Facebook. Pour les plus distraits, Batida est le projet de Pedro Coquenão, alias Dj Mpula. L'album Batida est un hommage à la musique angolaise des années 60/70, que notre dj luso-congolais mélange avec de l'électronique moderne. L'ensemble est une authentique machine à faire danser qui a réussit la prouesse de convaincre le label anglais Soundway Records, plus habitués à sortir des compilations world music très pointues, à distribuer son album mondialement.

Pour faire partie des chanceux qui pourront assister à cette soirée, présentez-vous au magasin Diesel de Châtelet, rue Étienne Marcel,  ce dimanche dés 15h. Les autres pourront toujours faire la fête devant leur ordinateur! Bonne chance!

 

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We Trust/Best Youth - There Must Be A Place
2012 - Optimus Discos


2012 a vu apparaître deux nouveaux groupes dont les singles Hang Out, pour Best Youth, et Time (better not stop), pour We Trust, ont tournés en boucle sur les radios portugaises. Ces deux groupes ont été considérés comme les nouvelles promesses de la pop nationale et ont eu le droit à des passages par les principaux festivals du pays: Primavera Sound, Paredes de Coura, etc... Même les Inrocks ont consacrés quelques lignes à We Trust, le considérant comme un groupe à suivre.

Amis à la vie, jouant dans un registre assez proche, les deux groupes décident de se réunir pour ce qui, au départ, ne devait être qu'une tournée. Mais après quelques répétitions destinées à mettre en place l'interprétation en live de leur répertoire respectif, les deux groupes se trouvent un espace commun, propre à de nouvelles compositions, à de nouveaux arrangements. Bref, un espace propre à un nouveau groupe. There Must Be A Place vient de naître.  Musicalement, on est dans une pop/folk dansante proche de Kings of Convenience ou, plus encore, de Cocosuma avec la voix fluette de la belle Catarina Salinas, régulièrement épaulée par celles de André Tentugal et Ed Rocha Gonçalves .

La suite c'est l'enregistrement de disque sous la houlette de Henrique Amaro et son édition fin 2012 chez Optimus Discos. Et comme toujours chez Optimus, le disque est en téléchargement gratuit.  Depuis, le groupe a repris la route. En espérant les voir un jour en France.

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Offbeatz, l’agitateur d’ADN de la nuit lisboète.

Elle est l’une des figures les plus glamours et gainsbouriennes de la nuit lisboète. Elle est jeune, pétillante et a une volonté féroce de faire bouger les choses. Elle, c’est Sara Ribeiro, 25 ans et déjà un long parcours professionnel dans le domaine de la communication (Discodigital, Dance Club, Myspace Portugal, TVI24 online ou encore reporter à 'Voz de Portugal' sur RTP). Aujourd’hui elle occupe les postes de productrice, programmatrice et présentatrice de Offbeatz. Nous l’avons rencontrée pour nous parler de ce projet innovant dans le panorama de la musique portugaise.

Sara Ribeiro, productrice/programmatrice/présentatrice de Offbeatz
Offbeatz est né en mai 2010 dans la tête de Rui de Brito (Directeur créatif et exécutif de Subfilmes et LABZ) et fait partie du Labz Network, concept visant à dynamiser les nuits de Lisbonne à travers différents domaines artistiques. Sara Ribeiro nous confirme que Offbeatz est né d’un manque : "les gens ne sortaient que le vendredi et le samedi, l’offre durant la semaine était quasi-inexistante. Rui de Brito a d’abord créé des soirées autour du thème du cinéma, Shortcutz. Chaque mardi, ce sont plusieurs court-métrages qui sont projetés, l’accès à ces soirées étant libre. C’était le domaine qu'il connaissait le mieux, celui où il avait une longue expérience professionnelle. Et puis un jour, il est venu me voir pour que je prenne la tête d’un mouvement comparable à celui-là, mais autour de la musique." Ainsi est né Offbeatz. 

Concrètement, qu'est-ce que Offbeatz? 
Offbeatz c'est d’abord une idée révolutionnaire par sa régularité, son fonctionnement, ses intervenants et son accessibilité. Offbeatz se définit comme une multiplateforme de découverte, divulgation et de soutien de ce qui se fait de plus excitant et innovateur dans le panorama musical portugais et de tous ses intervenants : groupes, musiciens, maisons de disque, réalisateurs de clips, photographes, etc. Ce concept de promotion de la musique portugaise s’exprime sous différents formats : le club Offbeatz (soirée hebdomadaire dans la salle lisboète Musicbox), un site internet et réseaux sociaux régulièrement mis à jour et une émission sur la chaine câblée SIC Radical.


L’objectif de Offbeatz est de soutenir et de donner un maximum de visibilité à tous les talents dans tous les domaines de la nouvelle musique portugaise. "Nous sentions qu’il manquait quelque chose équivalant au 'Rock Rendez Vous' des années 80, lieu qui avait permis de révéler nombreux groupes et de créer un registre historique de l’époque. L’objectif est qu’il existe des événements populaires pour que les gens puissent découvrir ce qui est à eux : la musique portugaise. Trop souvent ils suivent leurs amis sans faire eux même ce travail de découverte. Il était important pour nous de créer cette idée et cette habitude. Voilà une des raisons pour lesquelles le Club Offbeatz est gratuit et le restera", insiste Sara. 

La partie la plus visible du concept est justement le Club Offbeatz. A chaque soirée, quatre groupes sont invités à faire découvrir leur musique. Deux groupes présentent leur nouveau clip avec présentation et participation de l’équipe technique, "c’est une manière pour nous de montrer et de mettre en avant ces professionnel de l’ombre" et 2 autres jouent quatre titres en live. "L’idée n’est pas de montrer tout leur travail mais de créer un buzz sous forme de showcase". "Le Club Offbeatz est un lieu d’exposition, de divulgation et d’aide aux groupes." ajoute Sara. Les groupes participants profitent de tout le réseau Offbeatz et repartent avec des contenus qu’ils pourront utiliser pour la promotion de leur travail (vidéo, TV, photos,…). Les quatre titres du concert sont disponibles sur le site Offbeatz, ainsi que les interviews réalisées sur place. Chaque semaine, les meilleurs moments sont diffusés sur SIC Radical. Chaque mois, un jury composé de professionnels du cinéma et de la musique (réalisateurs, journalistes, etc..) élit le meilleur clip. A la fin de l’année est élu le meilleur clip portugais de l‘année. 

Depuis sa création en 2010, Offbeatz a permis de faire découvrir plus de 500 groupes. Un vrai travail de fourmi pour les dénicher, même si maintenant "ce sont les groupes qui viennent directement nous voir" nous confie-t-elle. Si Offbeatz se veut être une scène ouverte, elle se fixe un niveau de qualité et désire toucher un maximum d’univers musicaux différents. Le centième numéro du Club Offbeatz s’est déroulé le 13 février dernier dans une salle archicomble. Tout ce que la musique portugaise comptait de meilleur était présent et a montré, s’il était encore nécessaire, l’apport de ce projet dans la divulgation de la musique portugaise. Il est bien loin le temps où Sara et Rui distribuaient des flyers dans les rues du Bairro Alto pour faire parler de Offbeatz. 

Parmi les cent soirées Clubs Offbeatz, certaines resteront dans les mémoires. Comme la fois où Da Chick, petit bout de femme inconnue à l’époque, a surpris tout son monde par son talent et sa fougue. Ou encore la nuit où les Golpes ont présenté leur clip 'Vá Lá Senhora', 3 mois avant la sortie officielle. Mais si elle ne devait en citer qu’une, évidemment ce serait la première qui s’est déroulée dans la salle Fragil au Bairro Alto. 


Et dans le futur ? 
"Nous voulons que Offbeatz se développe, que l'on puisse rémunérer les personnes qui y travaillent." Actuellement, l’équipe est composée d’un groupe d’une vingtaine de bénévoles (éditeurs vidéo, photographes, producteurs, programmateurs…). "Et puis nous voulons surtout que le format s’implante dans d’autres villes européennes, l’idée à long terme est qu’un groupe qui joue dans le Club Offbeatz à Madrid par exemple, puisse le faire dans celui de Lisbonne." Et un 'Offbeatz Paris' un jour ? "On aimerait beaucoup !"

Une chose est certaine, grâce à Offbeatz et plus généralement au Labz –Network, les nuits de Lisbonne ne sont plus tout à fait les mêmes depuis 2010. 

Offbeatz aura permis de faire découvrir tant de groupe qu’il était impossible de quitter Sara Ribeiro sans qu’elle nous conseille cinq groupes portugais. Voici sa liste : B Fachada, League, Buraka Som Sistema, Os Capitães da Areia et Youthless. A vous de les découvrir maintenant.
 Crédits Photos : Estelle Valente

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Et le meilleur disque de l'année est...


... Não se deitam comigo corações obedientes du groupe A Naifa. C'est tout du moins l'avis de la Société Portugaise des Auteurs (SPA) qui a décerné les prix hier. Nominé au côté de Amélia Muge et Memoria de Peixe, c'est le groupe du regretté João Aguardela qui repart avec le trophée. Le prix de la chanson de l'année a été attribué à Pedro Da Silva Martins (du groupe Deolinda) pour le titre Desfado, écrit pour Ana Moura. Sérgio Carolino reçoit lui le prix dans le domaine de la musique classique pour l'ensemble des oeuvres publiées et son action dans la divulgation de la musique portugaise. 



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Mr. Miyagi - There’s no Destiny… Enjoy The Ride
2013 - Lovers & Lollypops


Skateuses, skateurs approchez, ce disque est pour vous. 2013 voit apparaître la troisième livraison de balades du groupe de Viana do Castelo. La recette n'a pas changé depuis 2010 et leur précédent album To the Bone: la voix douce de Ciso se pose sur la batterie lente de Ricardo, auxquels Jaime et Bita, guitare et  basse, respectivement, apportent leurs plus beaux et doux arpèges.

La légende veut que ces quatre-là forment le gang le plus dangereux du Minho, prouvant à chaque sortie que la ceinture noire de karaté qu'ils portent ne fait pas que tenir leur pantalon.  Mais un jour ils décident de se mettre à la musique, volent les instruments de gangs rivaux et développent leur propre style: la counter-attack music! La musique de contre-attaque? C'est comme si le maître de Daniel Larusso quittait la Californie pour le Minho et y enseignait la maîtrise de la guitare, le tout sur un poteau en bois, au bord de la mer, dans la position de la grue.

Sur scène, ils ont ouvert pour Suicidal Tendencies ou Fucked Up. Vice Portugal les soutient et ils se placent au croisement de Bad Religion,  MC5, Fu Manchu ou Nashville Pussy... Comment ça les balades ne sont pas la spécialité de ces groupes...?


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‘Mom Says’ premier single du nouvel album de Luisa Sobral

‘Mom Says’ est le premier single du nouvel album de Luisa Sobral, ‘There’s a Flower in My Bedroom’ qui sortira le 8 avril prochain. Le single sera disponible en téléchargement à partir du 28 février.



‘There’s a Flower in My Bedroom’ est le deuxième album de Luisa Sobral. Produit par Mário Barreiros, il succède au multi-platiné, ‘There’s a Cherry in My Cake’.

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C'est plus fort que toi...

Probablement un groupe dont on va beaucoup entendre parler au Portugal cette année, MGDRV (pour Mega Draive) présente un hip-hop sombre sur des basses lourdes. Très énigmatique, le trio derrière ce projet garde pour le moment l'anonymat et se dévoilera au fil des annonces. Le premier titre, Cascavel (crotale en français) tombe lui à point pour célébrer le début de l'année du serpent... Le buzz est fait, à suivre! 



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Dona Rosa - Sou Luz
2012 - Jaro


"Son chant ressemble plus à un joyau poussé par miracle sur un terrain de rocailles et de ronces". Cette phrase de Mondomix pour définir la voix de Dona Rosa est on ne peut plus juste.  

Dona Rosa, de son vrai nom Rosa Francelina Dias Martins, est né en 1957 à Porto, au sein d'une famille misérable avec 22 frères et soeurs. Avec quatre petites années, elle perd la vue des suite d'une grave méningite... Sa famille l'abandonnera dans des instituts spécialisés quelques années plus tard, qu'elle quittera pour rejoindre les rues de Lisbonne. Dans la capitale, elle se trouve une seconde famille avec des sans-abris, des aveugles et d'autres misérables. Elle deviendra consécutivement vendeuse de magazines, de calendriers, de tickets de loterie... C'est d'ailleurs après qu'on lui ait volé une souche de tickets qu'elle décide, accompagné d'un triangle, de gagner son pain grâce à sa voix. 

Pendant plusieurs années, elle chantera sa vie dans la rue, recevant la sympathie des voisins et des passants. Et c'est un touriste autrichien, André Heller, également producteur de télévision qui, hypnotisé par sa voix, va lui permettre de fouler les scènes du monde entier. Invitée pour un festival au Maroc, elle convainc le label Jaro de la signer. Ce quatrième album Sou Luz, faisant suite à Histórias da Rua (2000), Segredos (2003) et Alma Livre (2007), ne déroge pas à la simplicité qui sied si bien à sa voix. Dona Rosa est un diamant brut qu'il serait presque dommage de polir. Ce diamant se laisse régulièrement entendre entre la rue Augusta et l'Elevador de Santa Justa... Elle a beau avoir fait le tour du monde, Dona Rosa continue à chanter dans les rues et y vendre ses disques, c'est en elle.

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Ana Bacalhau, chanteuse des Deolinda, invitée par l’ONU à participer au titre "One Woman" pour célébrer la Journée Internationale de la Femme

La chanteuse des Deolinda, Ana Bacalhau, a été invitée par l’Organisation des Nations Unis (ONU) à enregistrer une chanson, conjointement avec divers artistes internationales, pour signaler le 8 mars la Journée Internationale de la Femme.

© Rita Carmo
La chanson "One Woman" lancée à l’occasion de cette Journée de la Femme est une célébration musicale en l’honneur des femmes du monde entier, avec la participation de plus de 20 artistes de toutes les régions du monde. Ana Bacalhau sera accompagnée notamment par Angelique Kidjo (Bénin), Anoushka Shankar (Inde), Rokia Traoré (Mali), l’espagnole Concha Buika ou encore la brésilienne Bebel Gilberto. 

"One Woman" appelle au changement et célèbre les actes de courage et la détermination des femmes ordinaires qui contribuent quotidiennement au développement de leur pays et de leur communauté de manière extrêmement positive. Les paroles sont inspirées d’histoires de femmes qui ont bénéficié du soutien d’ONU Femmes, l’organisation de l’ONU chargée de promouvoir l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes à travers le monde. 

En déclaration à l’agence Lusa, Ana Bacalhau s’est dite honorée d’avoir été invitée par l’organisation humanitaire à participer à l’enregistrement de cette chanson, s’identifiant avec le message et le travail développé par ONU Femmes. "Nous sommes toutes une et seule femme, nos problèmes sont communs, différents en degré et gravité, en circonstance et culture, mais nous sommes ensemble sur ce qu’est être une femme. Notre force, ensemble, est encore plus forte. C’est le message de la chanson." a –t-elle défendu.

Ana Bacalhau chantera en anglais, elle a enregistré sa participation quand elle était en studio avec les Deolinda pour leur nouvel album, qui sortira en mars (écoutez le premier single ici). 

La chanteuse a reconnu s’engager et se soucier des questions de droit de genre car il existe encore beaucoup d’inégalité. "Une des questions que l’on m’a posées quand j’ai fait cette chanson, était si je sentais encore une certaine inégalité en tant que femme (…). Je la ressens dans une moindre mesure par rapport à d’autres femmes d’autres pays, mais il y a encore quelques restes, certains plus évidents, certaines inégalités de traitement à l’accès au monde du travail, la façon dont nous faisons nos choix personnels et de vies, nous sommes encore un peu conditionnées par certains stéréotypes." 
Ana Bacalhau rappelle que derrière les Deolinda se trouve un personnage féminin : "une femme forte, une femme observatrice et une femme avec de la voix. Les personnages féminins qui chantent, ont tous une énorme force et une voix active en observant la société, et c’est comme ça que je veux être. Evidemment que je mets un peu de ça, et de moi, dans Deolinda." 

À partir d’aujourd’hui, des vidéos officieuses retraçant les phases de production de la chanson pendant une année seront disponibles sur le site "One Woman" d'ONU Femmes, où un compte à rebours durera jusqu’au lancement de la chanson. Le 8 mars, la version intégrale de la vidéo de la chanson sera mise en ligne sur le site et la chanson pourra être téléchargée.

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Site ONU Femmes
Site "One Woman"
Facebook Deolinda
Site Officiel Deolinda



Ils en Parlent





Vidéo



Cristina Branco en français sur son nouvel album "Alegria"

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Ovo lance sa page Youtube

Boosté par les encouragements et la bonne réception qu'a eu le blog, Ovo a décidé d'élargir le champ des possibilités de découvertes avec sa chaîne Youtube. Sélectionnées par Estelle et Pascal, ce sont ainsi plusieurs dizaines de vidéos qui vous sont proposées, classées dans des Playlists hip-hop, jazz, rock, folk ou électro. La page sera régulièrement mise à jour avec toutes les nouvelles vidéos. Cerise sur le gateau, une rubrique "oldies" avec les plus grands succès de la musique portugaise des années 70 au début des années 2000, de quoi raviver plein de souvenirs pour les jeunes et les moins jeunes. Ci-dessous, l'ex-groupe du regretté João Aguardela, Sitiados, et leur célèbre Vida de Marinheiro.


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Andy Kayes s'invite chez Mind Da Gap

Le rappeur franco-anglais poursuit sa série "J'irai rapper chez vous" et fait escale à Porto. Après avoir rencontré, entre autres, Yarah Bravo à Berlin ou Libre Penseur, Zédo, Lee Harvey Asphalte à Lyon (NDLR: ville dont il est originaire), Andy Kays est donc allé rendre visite à Ace, Presto et Serial, soit Mind Da Gap, et DJ SlimCutz, chez eux, à Porto. De cette rencontre est né la vidéo ci-dessous:


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“Eu Seguro” premier single du nouvel album de Samuel Úria

Le nouvel album de Samuel Úria ´Grande Medo do Pequeno Mundo´ sortira le 25 février prochain. Le clip du premier single “Eu Seguro”, en duo aves Márcia a été mise en ligne hier et vous pouvez maintenant le découvrir sur Ovo.

A noter également les participations de Manel Cruz (Ornatos Violeta) et António Zambujo sur ce nouvel album.


 

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Interview



Interview d'un grand discret 

Old Jerusalem a hissé ses deux premiers albums aux premières places des classements des meilleurs disques de l'année et les suivants dans le top 10. La presse portugaise, généraliste et spécialisée, reconnait unanimement ses qualités. Pourtant le projet demeure presque confidentiel, ne  parvenant pas à franchir les frontières d'un pays devenu trop petit pour lui. Celui que l'on compare à Nick Drake ou Will Oldham répond aux questions de Ovo et revient sur dix ans de carrière. 

Commençons par les présentations. Qui es-tu et qu'est Old Jerusalem? 
Je m'appelle Francisco Silva et je suis le "mentor" de ce projet que j'ai appelé Old Jerusalem. Old Jerusalem est un groupe avec une formation variable et un élément permanent: moi. C'est un projet dédié à la composition et à l'interprétation de chansons. 


Photo: Rita Carmo

Dix ans sont passés depuis ton premier album, April. Pensais-tu que tu continuerais à faire de la musique après tout ce temps? En regardant en arrière, quel est ton sentiment sur ce qui a été fait?
Je ne peux pas dire que je m'y attendais car je ne me souviens pas y avoir pensé sur le moment. L'important était de faire les choses et j'avoue qu'à cette période il m'était égal que le projet puisse exister vingt ans ou qu'il s'arrête après April. Mon sentiment sur ces dix ans de musique oscille entre la satisfaction d'avoir pu la faire et la sensation que rien n'a encore été fait de façon suffisamment définitive pour en tirer une quelconque impression de réalisation personnelle.

J'ai le sentiment qu'il y a toujours une grande attente autour de ta musique et, jusqu'ici, ni le public ni la presse spécialisée ne s'est montrée déçue, chacun de tes albums entrant dans la liste des meilleurs de l'année, sinon le meilleur. Ressens-tu une certaine pression face à cette attente ou continues-tu à composer de la même façon?
Même si il est vrai que Old Jerusalem a toujours bénéficié de très bons retours, que ce soit du public qui suit le groupe ou des médias spécialisés, il n'est pas moins vrai que le projet a toujours existé dans un milieu restreint, dans une niche du marché musical portugais, qui à la base est déjà exigu. On relativise les petits succès de critiques que l'on a obtenu au fil du temps, ce qui nous permet de continuer à travailler sans grande pression, concentrés uniquement sur le moment présent.



Quel mot choisirais-tu pour illustrer chacun de tes cinq albums?
En anglais dans le texte, et en mode "écriture automatique": April: Birth, Twice The Humbling Sun: Summer, The Temple Bell: Milk, Two Birds Blessing: Genesis, Old Jerusalem: Augustine, Le prochain? October. :)

Sauf erreur de notre part, tous tes albums ont été produits par Paulo Miranda dans les studios Amp Studio? Comment décrirais-tu ta relation de travail avec lui?
Depuis le début, Paulo Miranda a montré un grand enthousiasme pour les compositions de Old Jerusalem. La continuité de ce projet est en grande part due à cet intérêt et son goût de travailler nos chansons. C'est essentiellement ça qui est à la base de cette longue relation de travail que nous avons développés. 


Après des sorties sur Bor Land et Rastilho, ton dernier album a été édité par un autre label indépendant, PAD. C'est ton souhait de continuer dans le circuit indépendant et avoir un meilleur contrôle de ta musique ou penses-tu un jour signer en major et, potentiellement, bénéficier des moyens plus importants que celles-ci peuvent offrir? 
J'ai eu des contacts avec des "majors" qu'après la sortie du premier album, April. A l'époque, les propositions qui ont été faites étaient limitées en terme de créativité et donc, de mon point de vue, peu intéressantes. Après ces contacts, il n'y a plus eu de signe d'intérêt de la part de "majors" et, de notre côté, nous n'avons pas non plus chercher à renouer de contacts. Je n'ai aucune objection fondamentale à l'idée de travailler avec des "majors" mais je doute qu'il y ait, considérant la situation actuelle et la nature des compositions de Old Jerusalem, un bénéfice pour chacune des parties. Les labels indépendants ont offerts des conditions de travail plus adaptées à la dimension du projet, à ses particularités esthétiques et à son fonctionnement. 





Bien que Old Jerusalem soit un projet avec des possibilités d'internationalisation, le fait est que, sauf quelques apparitions sur des compilations (Acuarela en Espagne ou A Découvrir Absolument en France) ou l'édition de ton dernier album en Allemagne, le projet n'a pas eu une grande visibilité à l'échelle internationale. Quels moyens pourrais-tu développer pour arriver à des oreilles autres que portugaises? As-tu eu des propositions de concerts dans d'autres pays?
Je considère l'incapacité à susciter un intérêt solide hors du Portugal comme le plus grand échec d'Old Jerusalem. Depuis le début, nous avions comme objectif de faire de Old Jerusalem un projet global, même s'il ne venait à toucher que quelques personnes dans chaque pays. L'idée était de trouver un public dans plusieurs pays qui servirait de base à un petit réseau de concerts et de sorties internationales. Cette idée a échoué à chaque fois, et j'ai peu d'espoir que nous réussissions à atteindre cet objectif. Ceci étant dit, nous continuerons à insister! :)


Ovo: Tu viens de sortir un EP sur lequel tu as revisité cinq de tes chansons. Pourquoi ces chansons et pourquoi les avoir retouchées?
Nous avons ré-enregistrés ces chansons car nous avons eu le sentiment qu'elles avaient gagnés un caractère différent au fil des concerts. L'idée était de les éditer sous cette nouvelle forme. Mais l'objectif plus proche et plus pragmatique était de créer un objet qui servirait de cadeau aux personnes qui ont achetés leur billet pour le concert que nous avons joués au CCB en fin d'année dernière (NDLR: Centre Culturel de Belém, à Lisbonne). 




Depuis 2003, tu as sorti un album tous les deux ans et le dernier date de 2011. Est-ce qu'un nouvel album est prévu pour 2013? Peux-tu nous en parler un peu?
Il existe des idées et des démos pour un prochain disque, mais je ne sais pas s'il sera possible de maintenir cette régularité pour sortir un album en 2013. Le contexte macroéconomique n'aide pas et d'un point de vue personnel, je ne sais pas si j'aurai la possibilité de financer un album cette année, ni même s'il vaudrait la peine de le sortir dans la conjoncture actuelle. S'il ne venait pas à sortir maintenant (2013), il sortira certainement plus tard. 


Tu partages ta vie entre une activité musicale, secteur en crise, et une autre d'économiste, autre secteur en crise. Comment vit-on ces deux vies au Portugal, pays également en crise? N'y-a-t-il pas là une sorte de masochisme à vouloir continuer ainsi? Un joker est valable pour cette question.
Bien, la réponse précédente donne le ton pour celle-ci. Effectivement, nous ne sommes pas au meilleur endroit au meilleur moment. Mais je dis ça en termes relatifs, il y a des choses bien plus graves qui se passent un peu partout dans le monde. Du masochisme en tout cas non, ça n'en est pas car nous maintiendrons l'activité de Old Jerusalem que tant qu'elle nous apportera une satisfaction personnelle indépendamment de l'aspect financier. Quant à mon activité d'économiste, le fait est que la crise l'a rendue extrêmement intéressante en termes intellectuels. 



 Photo: Leonel Morsa

Quel est ton opinion sur la musique portugaise? La façon dont elle est faite, divulguée, écoutée..
Je dois avouer que ces derniers temps je ne vois pas la musique portugaise comme une chose "autonome", dirons-nous. J'accompagne ce qui sort, de façon un peu sporadique, et j'ai l'impression que beaucoup de choses sont en train d'arriver, mais d'une façon plus diffuse qu'il y a quelques années. Le marché de la musique au Portugal est toujours anémique et peu digne d'intérêt, mais esthétiquement il y a toujours choses intéressantes qui sortent. Peut-être est-ce ce dernier point qui est importe réellement. 


Que sais-tu du public français?
Quasiment rien je dois l'avouer, d'autant que je n'ai jamais eu de contact avec. :)


Le dernier mot te revient. Tu peux dire ce que tu veux aux lecteurs de Ovo.
Dans ce cas, j'invite naturellement chacun à écouter les chansons de Old Jerusalem et j'espère sincèrement que vous y trouverez quelque chose qui vous touchera :)


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Dj Ride - Life in Loops 
2012 - Optimus Discos


DJ Ride est plusieurs personnes à la fois. C'est d'abord la moitié de Beatbombers, champion du monde de scratch IDA 2012, avec Stereossauro. C'est aussi le détenteur de six titres de champion national et un collectionneur fou de vinyles. C'est ensuite un créateur de sons avec deux EP et désormais trois albums à son actif avec ce Life in Loops. Dj Ride, c'est au moins ça.

La façon la plus simple de présenter Dj Ride est de dire que c'est un passionné de musique. Ce nouvel album vient confirmer le talent et la qualité des productions du jeune homme. En véritable explorateur de nouvelles sonorités, Dj Ride présente onze nouveaux titres inédits et des invités venus d'horizons très différents. On retrouve ainsi Sara Linhares (chanteuse électro luso-canadienne à suivre de près), Groove 4tet, les rockeurs de Paus, le grand Legendary TigerMan (ex Tédio-Boys et leader de Wraygunn) ou Joe Ambrosia (trompétiste ayant joué avec Frank Zappa ou James Brown, rien que ça). 

Très orienté électro-hip-hop, l'album séduira à coup sûr les fans de C2C, Beat Torrent et autres Chinese Man. Life in Loops est enfin en téléchargement libre sur Optimus Discos et disponible dans les Fnac portugaises contre 4.95€.

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“Alegria” le nouvel album de Cristina Branco disponible le 25 février


Le nouvel album de Cristina Branco “Alegria” est né d'une conversation avec l'écrivain Gonçalo M. Tavares. Cristina Branco a voulu se mettre dans la peau de 12 personnages . “Alegria” sera disponible dès le 25 février dans les bacs. 

Cristina Branco naviguera dans ce nouvel album par divers genres musicaux en chantant majoritairement des titres originaux. L'artiste de World Music nous proposera également une nouvelle approche de trois titres de Sérgio Godinho, Joni Mitchell et Chico Buarque. Le concept de l'album est également original : la force des femmes emblématiques, romantiques, battantes, rêveuses. Miriam, Carolina, Deolinda et Louise sont quelques uns des personnages de l'univers de Cristina Branco que Alegria nous présentera. Les chansons originales sont composées par Pedro da Silva Martins (Deolinda), Manuela de Freitas, Miguel Farias et Jorge Palma, avec des sonorités de Mário Laginha, João Paulo Esteves ou Ricardo Dias, producteur de “Alegria”. 

A découvrir le clip du premier single “O lenço da Carolina”. 

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La musique portugaise qui s'aime elle-même

Traduction bête et méchante du nom de cet excellent site. A l'image de La Blogothèque de Vincent Moon, A Música Portuguesa a Gostar dela Própria filme la musique dans tous ses états. Avec plus de 500 vidéos disponibles, le site est très probablement le travail de compilation de styles le plus exhaustif consacré à la musique portugaise. On passe ainsi du hip-hop des Nigga Poison à la folk intimiste de Marcia, du pop-rock radioheadesque de Ornatos Violeta aux joutes verbales des Desgarradas de Morcelas ou de l'électronique de :Papercutz à la musique folklorique des Pauliteiros de Miranda. Qu'elle soit filmée dans un hall d'immeuble, dans un parc, en appartement ou dans un champ, la musique est toujours mise en valeur et on profitera des heures durant de tout ce qu'elle, dans son ensemble, peut nous offrir de plus beau.



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There Must Be A Place (We Trust + Best Youth) - Nice Face



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A Presença das Formigas revient en septembre

Après un premier album, Ciclorama, salué par les critiques nationales et internationales, A Presença das Formigas reviendra avec un nouveau disque. Sélectionné et soutenu par Musibéria (Centre International de Musiques et Danses du Monde Ibérique), le groupe qui tire son nom d'une chanson de José Afonso reviendra en septembre avec une nouvelle formation. A Presença das Formigas puise son inspiration dans la musique traditionnelle portugaise et l'ouvre aux musiques du monde.



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Nouvel album et concerts en France pour Tiago Sousa

© Vera Marmelo
Le nouvel album du pianiste et compositeur Tiago Sousa, ‘Samsara’, successeur de ‘Insónia’ et ‘Walden Pond's Monk’ (voir vidéo ci-dessous) sortira en mars prochain sur le label nord-américain Immune Records. L'album, inspiré de la philosophie orientale, sera exclusivement joué au piano. Pour différentes manifestations de la culture orientale; ‘Samsara’ est le cycle répétitif de la vie : naissance, mort et réincarnation, signifie une perpétuelle errance par les différents états de l’existence. ’Samsara’ apparaît ainsi, pour Tiago Sousa, comme une métaphore pour le flux de la créativité humaine et la façon dont il modifie continuellement notre perception de la réalité tout en lançant en même temps de nouveaux défis. 

La tournée qui accompagnera le lancement de l’album le verra le 22 mars à Nantes et le lendemain à Hermin.





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Mixtape de Octa Push en écoute sur le site Bodyspace

Octa Push est né en 2008 quand le collectif Conspira – l’un des pionner de la bass music- défie les deux frères de Lisbonne à jouer en format live-act électronique à Porto Rio. Un peu sceptique, ils acceptent l’invitation et créent un mélange exotique de UK Garage avec des éléments d’afrobeat, dubstep, ragga entre autres. Rapidement, leur performance explosive leur a permis de participer à des événements tels que le Boom Festival, Optimus Alive, Casa da Musica, Sonar Festival, Fabric, et bien d’autre clubs et festivals. 
Le groupe compte déjà à son actif des remixes officiels de Buraka Som Sistema, Jahcoozi, Mochipet, DJ C ft MC Zulu, DJ Znobia, Monkey Steak and Debruit. 

En 2013, ils lanceront finalement leur premier album d’originaux.  Mais avant de pouvoir le découvrir, vous pouvez toujours écouter leur mixtape faite pour le site de musique portugais Bodyspace ici.

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20 ans de carrière pour Moonspell

Le groupe de death-goth-metal portugais célèbre ses vingt ans de carrière avec la publication d'une photobiographie sobrement intitulée Moonspell XX - 20 Anos aux éditions Saida de EmergênciaAvec Paulo Moreira derrière l'objectif et le leader du groupe, Fernando Ribeiro, à la plume, le livre revient sur l'histoire du groupe et ses débuts à Amadora jusqu'à Alpha Noir/Omega White, dernier album en date publié en avril 2012.



Actuellement en pleine tournée mondiale Into Darkness, le groupe sera bientôt en France avec, notamment, un passage par Clisson le 23 juin prochain pour la grande messe du métal: le Hellfest.

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Celina da Piedade - Em Casa
2012 - Orfeu


Après avoir joué avec Rodrigo Leão, Mayra Andrade, António Chainho, Donna Maria ou Amor Electro, Celina da Piedade sort enfin son premier album solo: Em Casa.  

Le cursus scolaire n'y est sans doute pas pour rien dans son style musical. Elle qui a fait des études dans le patrimoine culturel tire ses influences dans les musique de tous les mondes. Ainsi, Calimero e a Pêra Verde (vidéo ci-dessous) est un thème de l'Alentejo sur une musique traditionnelle belge! Les musiques régionales portugaises et de pays comme la France, l'Irlande ou l'Allemagne sont d'ailleurs les ingrédients principaux des vingts chansons que composent ce double cd.

Em Casa est surtout une invitation dans l'univers de Celina. Un univers dans lequel on croise Rodrigo Leão, Samuel Úria et bien d'autres artistes du Portugal et d'ailleurs.  C'est qu'elle en a fait des rencontres Celina, elle qui fréquente et donne des cours de danse et chants traditionnels depuis une dizaine d'année. Elle qui a fondé les groupes Uxu Kalhus et Modas à Margem do Tempo  ou accompagné de si illustres artistes, sur disque comme sur scène. Sa musique? Elle-même la définit comme du "folk avec de l'attitude". De l'attitude elle n'en manque pas, et de talent non plus.

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Old Jerusalem - Stroll



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 « Une vibration africaine dans un son noisy »

rock/musiques du monde Mélange explosif de kuduro et de noisy rock, Throes + The Shine sera samedi à l'I.Boat. Interview

Throes + The Shine avait été la grosse sensation du festival Porto Rock en mai dernier à l'Heretic. Le groupe portugais revient à Bordeaux samedi.

Throes + The Shine avait été la grosse sensation du festival Porto Rock en mai dernier à l'Heretic. Le groupe portugais revient à Bordeaux samedi. (photo luisa cativo)


Regroupant un trio noise rock (Throes) et un duo kuduro (The Shine), le quintette programmé en mai dernier à l'Heretic par l'association Bordeaux Rock avait été la grosse sensation d'une soirée destinée à mieux faire connaître la scène de Porto. La ville portuaire portugaise, forcément tournée vers l'étranger, était sans doute le meilleur endroit pour faire se rencontrer ces guitares radicales et ces rythmes dansants venus d'Angola, construits sur des bases que l'on retrouve dans le zouglou ivoirien ou le zouk antillais

Depuis, l'activité de Throes + The Shine ne s'est pas ralentie : un album, des apparitions dans divers festivals et une tournée franco-helvéto-allemande qui passe samedi par l'I.Boat, à Bordeaux. Une deuxième occasion de voir ce concentré d'énergie, porté par deux chanteurs showmen. Marco Castro, guitariste-claviériste du groupe, ne dit pas le contraire :

« Sud Ouest » : Quand vous êtes passés à l'Heretic, le groupe était encore tout jeune. Va-t-on trouver des changements ce samedi à l'I.Boat ?
Marco Castro : Quelques-uns, oui. On a commencé à travailler sur un deuxième album, dont on jouera plusieurs morceaux à Bordeaux. A force de donner des concerts - une quarantaine depuis un an et demi - on joue de mieux en mieux, on trouve de meilleures idées. Petit à petit on intègre de plus en plus d'électronique dans les titres.
Si l'épine dorsale du répertoire reste le rythme de base du kuduro, on essaye progressivement d'élargir notre son. Aujourd'hui on a le sentiment de former un vrai groupe plutôt que d'être l'association de deux formations différentes, comme c'était le cas à nos débuts.

Comment avez-vous été amenés à jouer ensemble ?
Lors d'un festival à Porto, fin 2010, André et Diron, de The Shine, qui jouaient après nous, nous ont proposé de bœuffer ensemble à la fin de notre set. Au printemps suivant on s'est retrouvés pour une série de répétitions dont sont issues nos premières chansons. Bien qu'Igor, le batteur, et moi, on ait monté un groupe qui était à l'origine proche du hardcore, on a toujours aimé les rythmes dancefloor. Notamment dans les musiques électroniques. Plusieurs morceaux de Throes + The Shine ont d'ailleurs été remixés et sont joués par des DJ's. Ça nous plait d'amener une vibration africaine dans un son noisy.

Vous aviez des références en tête en lançant ce projet ? Electrelane ? Les Beastie Boys ? Rage against the machine ?
Non, on avait juste envie de voir ce qu'on pouvait faire avec ce rythme, de proposer un show avec une grosse énergie, de prendre du plaisir et d'en donner au public.

Samedi 16, 20 heures, à l'I.Boat, bassin à flot de Bordeaux. 7-10 €. 05 56 10 48 23 - www.iboat.eu

Publié le 13/02/2013 à 06h00
Par Propos Christophe Loubes 

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Nouveau clip pour Blasted Mechanism

Le magazine culturel d’Arte, Tracks les définissait en 2005 comme "les grands prêtres de la space-ethno qui avaient l’intention d’évangéliser la terre entière". Il ne fait pas de doute que Blasted Mechanism est un groupe inclassable, un groupe qui navigue sur une fusion entre rock, reggae, electro et musique ethnique. Ils viennent de mettre en ligne le clip de leur nouveau single « Surrender » issu de leur dernier album « Blasted Generation » édité l’année dernière. A voir et à écouter.




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