2013 - Universal
Avec son premier album multiplatiné, "The Cherry on my Cake", Luisa Sobral a parcouru le monde entier et a même participé à l’émission mythique de la BBC “Later... With Jools Holland.” Réduite à ses débuts à la “Nora Jones portugaise”, elle a démontré au fil de ses prestations qu'elle était bien plus que ça, une artiste complète: auteure, compositrice, interprète, jouant de multiples instruments. Luisa Sobral vit une véritable histoire d’amour avec la musique depuis ses débuts à la guitare à l'âge de 12 ans. Et en parlant d’amour justement, elle est de retour avec un deuxième album “There's A flower in my bedroom”, album où elle nous en donne, album où elle nous parle d’amour, pas seulement le romantique, mais aussi l’amical, le familial, le platonique... L'amour revisité dans différentes langues, à travers différents univers, mais l’amour toujours.
Le voyage qu’elle nous propose est cette fois-ci plus enclin à la mélancolie. Entre un Paris de la belle époque qui ouvre l’album avec "I Was in Paris Today", un passage par l’Espagne avec "Cuantas Veces", la Nouvelle Orléans fortement présente sur "What Do You See In Lily", sans oublier bien évidemment le Portugal avec "Quando te vi" ou encore l'un des plus beaux titres de l'album “Sr Vinho”, une histoire d'amour qui sent bon le fado d’Alfama.
Ses univers musicaux, quant à eux, se sont enrichis, cette fois-ci le jazz a laissé un peu plus de place à la folk et à la country, comme le démontre le premier single, "Mom Says" ou encore “I Remember You”.
Evidemment le grand public retiendra les duos. Celui avec Jamie Cullum, “She Walked Down The Aisle” sur un registre où l’on n’attendait pas vraiment le jazzman, plus mélancolique que jamais. La magnifique rencontre avec Antonio Zambujo sur "Inês", une ode à l'amour impossible entre Inês de Castro et le roi D. Pedro. Enfin "The Last One" avec au piano Mário Laginha, où elle rend hommage au pianiste portugais mort l'année dernière, Bernardo Sassetti, chanson qui clôt l'album.
Après le succès de son premier album, Luisa Sobral était très attendue, celle que les Inrockuptibles citaient comme une des artistes portugaises à suivre, a réussi le plus difficile: ne pas sortir de l'univers qui lui est propre tout en proposant une nouvelle palette de sonorité. Elle signe avec "There's a flower in my bedroom", un album plus réfléchi et adulte, mariage parfait entre le jazz, la pop et la folk. Un album sous le signe de la mélancolie où les fleurs qu'elles nous offrent ne sont pas forcément tristes mais plus nostalgiques et introspectives.
La solitude et la tristesse peuvent-elles être belles ? Oui nous répond Luisa Sobral du fond de sa chambre bleue.
La solitude et la tristesse peuvent-elles être belles ? Oui nous répond Luisa Sobral du fond de sa chambre bleue.
Lien: