Arrivé de nulle part avec un single puissant, MGDRV s'est affirmé comme l'une des belles promesses musicales portugaises de 2013. Deux titres plus tard, c'est un EP que l'on attend déjà de pied ferme. Ovo a sorti les manettes, vissé un "cap" sur la tête et interviewé le groupe.
Commençons par les présentations. Qui sont les MGDRV?
Hello! MGDRV signifie Mega Draive, groupe constitué de André Pinheiro aka Apache, André Madeira aka YoCliché et Miguel Pité aka Skillaz
Pourquoi avoir choisi ce nom? Vous êtes fans de la console de SEGA?
MGDRV sont les initiales de Mega Draive (avec un A). Oui, le nom est tiré de la fameuse console de SEGA, la Mega Drive, sur laquelle nous avons joué pendant notre adolescence et qui fait partie à la fois de nous mais aussi de toute une génération (et même plus qu'une).
C'est vous qui faites tout? Textes, instrumentaux, vidéos?
Oui c'est nous qui faisons tout. Les textes c'est normal et essentiel que nous en soyons les auteurs, c'est nous qui prenons la parole et nous chantons ce que nous avons à dire. Les beats sont tous produits par Apache et c'est encore nous qui nous occupons des vidéos. Bien sûr, nous recevons et avons besoin d'aide également, mais nous sommes toujours à l'origine du contenu et du concept. Cela ne veux pas dire que nous sommes fermés sur nous-même mais c'est ainsi que les choses arrivent, et pour qu'elles arrivent cela ne dépend que de nous.
Vous n'avez pas souhaité dévoiler votre identité lors de la première vidéo et le fait est qu'il y a toujours une part de mystère autour du groupe. Était ce l'objectif recherché?
Nous avons souhaité nous présenter à travers notre musique. Et ce avec la meilleure qualité et originalité possible, ce sont les deux principaux éléments de notre identité et c'est à travers eux que nous souhaitons être identifiés. Nous ne pouvons pas dire que l'objectif était de créer tout un mystère autour de MGDRV mais nous nous doutions dés le départ que cela allait provoquer une certaine curiosité, susciter l'attention et provoquer une certaine attente par rapport à ce qui suivrait. Les visages, eux, allaient apparaître au fur et à mesure.
Votre premier titre, Cascavel, était très sombre alors que la nouvelle possède une bonne dose d'humour. N'était-ce pas un peu dangereux de créer une atmosphère sombre autour du groupe et de la détruire dés le titre suivant avec des Choco Max, des tigres, des chats et des œufs au plat?
C'est normal d'associer un groupe/artiste à un style ou une ambiance sonore. C'est probablement ce que tu as ressenti en écoutant notre premier titre et nous avions conscience de ce que Cascavel allait provoquer. Toutefois, et bien que nous nous soyons fait connaître à travers ce titre cela ne veux absolument pas dire que tu ne nous verras que dans ce registre. C'est d'ailleurs ce que tu as ressenti avec Megacap qui a tout de suite cassé l'image laissée par le premier titre et le prochain son viendra certainement encore cassé cette image. Nous sommes bien sûr lié à un style mais nous n'en sommes pas prisonniers.
Quoi qu'il en soit, vous avez réussi à créer un sacré buzz autour de vous grâce à des vidéos, un univers très personnel, des textes et des beats puissants. C'était l'objectif?
Le buzz c'est l'effet collatéral, ce que nous voulons c'est faire de la musique à laquelle nous nous identifions et recherchons toujours amener quelque chose de neuf.
Quel est le prochain pas? Un premier EP serait en cours?
Oui, nous avons beaucoup de musique et d'idées que nous avons besoin de sortir. D'ici peu, nous allons en regrouper une partie et les lancer.
Vous êtes prêts à défendre ce projet sur scène?
Pas encore, mais c'est une chose à laquelle nous apporterons beaucoup d'attention. L'important est que ce ne soit pas juste deux MC's et une sono derrière...
Quel est votre opinion sur la musique portugaise? La façon dont elle est faite, divulguée, écoutée.. Où situez-vous MGDRV?
C'est une période très excitante. La musique portugaise parvient de plus en plus à se détacher de certains préjugés. De plus, il y a nouvel engouement pour la musique nationale, une curiosité croissante et des projets de qualité croissante. C'est quelque chose que l'on ressent à la fois en tant que consommateur qu'en tant que créateur, ou si tu préfères le consommateur/créateur moderne. On se situe bien dans cette vague de nouveaux créateurs.
Le dernier mot vous revient. .
Nous vous préoccupez pas du fait d'être original ou pas, personne n'est original. la chose la plus proche du concept "originalité" est le big-bang. Soyez malins et cultivez-vous!
Commençons par les présentations. Qui sont les MGDRV?
Hello! MGDRV signifie Mega Draive, groupe constitué de André Pinheiro aka Apache, André Madeira aka YoCliché et Miguel Pité aka Skillaz
MGDRV sont les initiales de Mega Draive (avec un A). Oui, le nom est tiré de la fameuse console de SEGA, la Mega Drive, sur laquelle nous avons joué pendant notre adolescence et qui fait partie à la fois de nous mais aussi de toute une génération (et même plus qu'une).
C'est vous qui faites tout? Textes, instrumentaux, vidéos?
Oui c'est nous qui faisons tout. Les textes c'est normal et essentiel que nous en soyons les auteurs, c'est nous qui prenons la parole et nous chantons ce que nous avons à dire. Les beats sont tous produits par Apache et c'est encore nous qui nous occupons des vidéos. Bien sûr, nous recevons et avons besoin d'aide également, mais nous sommes toujours à l'origine du contenu et du concept. Cela ne veux pas dire que nous sommes fermés sur nous-même mais c'est ainsi que les choses arrivent, et pour qu'elles arrivent cela ne dépend que de nous.
Nous avons souhaité nous présenter à travers notre musique. Et ce avec la meilleure qualité et originalité possible, ce sont les deux principaux éléments de notre identité et c'est à travers eux que nous souhaitons être identifiés. Nous ne pouvons pas dire que l'objectif était de créer tout un mystère autour de MGDRV mais nous nous doutions dés le départ que cela allait provoquer une certaine curiosité, susciter l'attention et provoquer une certaine attente par rapport à ce qui suivrait. Les visages, eux, allaient apparaître au fur et à mesure.
Votre premier titre, Cascavel, était très sombre alors que la nouvelle possède une bonne dose d'humour. N'était-ce pas un peu dangereux de créer une atmosphère sombre autour du groupe et de la détruire dés le titre suivant avec des Choco Max, des tigres, des chats et des œufs au plat?
C'est normal d'associer un groupe/artiste à un style ou une ambiance sonore. C'est probablement ce que tu as ressenti en écoutant notre premier titre et nous avions conscience de ce que Cascavel allait provoquer. Toutefois, et bien que nous nous soyons fait connaître à travers ce titre cela ne veux absolument pas dire que tu ne nous verras que dans ce registre. C'est d'ailleurs ce que tu as ressenti avec Megacap qui a tout de suite cassé l'image laissée par le premier titre et le prochain son viendra certainement encore cassé cette image. Nous sommes bien sûr lié à un style mais nous n'en sommes pas prisonniers.
Quoi qu'il en soit, vous avez réussi à créer un sacré buzz autour de vous grâce à des vidéos, un univers très personnel, des textes et des beats puissants. C'était l'objectif?
Le buzz c'est l'effet collatéral, ce que nous voulons c'est faire de la musique à laquelle nous nous identifions et recherchons toujours amener quelque chose de neuf.
Quel est le prochain pas? Un premier EP serait en cours?
Oui, nous avons beaucoup de musique et d'idées que nous avons besoin de sortir. D'ici peu, nous allons en regrouper une partie et les lancer.
Vous êtes prêts à défendre ce projet sur scène?
Pas encore, mais c'est une chose à laquelle nous apporterons beaucoup d'attention. L'important est que ce ne soit pas juste deux MC's et une sono derrière...
C'est une période très excitante. La musique portugaise parvient de plus en plus à se détacher de certains préjugés. De plus, il y a nouvel engouement pour la musique nationale, une curiosité croissante et des projets de qualité croissante. C'est quelque chose que l'on ressent à la fois en tant que consommateur qu'en tant que créateur, ou si tu préfères le consommateur/créateur moderne. On se situe bien dans cette vague de nouveaux créateurs.
Le dernier mot vous revient. .
Nous vous préoccupez pas du fait d'être original ou pas, personne n'est original. la chose la plus proche du concept "originalité" est le big-bang. Soyez malins et cultivez-vous!
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